Fédérer et faire rayonner les startups en France et à l’étranger
À l’origine c’est une initiative de l’Etat impulsée par le Ministère de l’économie. Convaincu qu’il faut favoriser l’émergence de startups en France, le gouvernement a créé fin 2013 «L’Initiative French Tech ». Elle ne prend pas l’aspect d’une nouvelle organisation ni de nouvel outil public, mais elle est portée par une petite équipe, la Mission French Tech, qui travaille en lien serré avec les Directions des Ministères de l’économie et des finances (Direction générale des entreprises, Direction générale du trésor), des Affaires Etrangères et avec le Commissariat Général à l’Investissement. Ses partenaires, les piliers de l’initiative, sont les opérateurs nationaux, qui, sous la bannière commune « French Tech » coordonnent leurs actions en faveur des startups : la Caisse des dépôts, Bpifrance et Business France.
Un nouveau souffle pour la French Tech
Depuis le 3 avril 2019, 13 Capitales French Tech, 38 communautés French Tech en France et 48 communautés French Tech à l’international ont été labellisées par la mission French Tech. Cette nouvelle réorganisation a pour but de rassembler les entrepreneurs au sein de Communautés et de Capitales French Tech et de leur permettre de reprendre la main sur l’initiative. Ainsi, au moins 75% des membres des boards des Communautés et Capitales devront être des entrepreneurs (fondateurs ou ex-fondateurs) ou des dirigeants (niveau Comex, VP ou directeur) de startups, et aucun des autres membres ne doit avoir de droit de veto sur les décisions prises collectivement par les entrepreneur(e)s.
« Lorsque la French Tech s’est créée, l’écosystème n’était pas du tout fédéré et évoquer les startups était encore un phénomène nouveau. Aujourd’hui, nous avons besoin d’une nouvelle équipe pour une nouvelle mission : faire de la France un des meilleurs pays au monde pour lancer et faire décoller des champions de la tech avec un impact positif », revendique La directrice de la Mission French Tech Kat Borlongan à La Tribune.